Histoire
Gacel est né il y a 27ans le 9e jour du 6e mois de l’année. Ses parents faisaient partis d’une troupe de troubadours ambulants. Son père, un ‘’jeune’’ elfe, était un maitre dans l’art de la danse martial, une sorte de danse que les guerriers exécutait a l’aide de nombreuses armes en tout genres. Sa mère, une humaine, utilisait ses dons naturels pour la musique pour enchanter ses spectateurs. En plus de sa collection d’instruments extrêmement variés, elle possédait une voix qu’on disait plus douce que celles des anges et plus pure que le Crystal. C’est donc dans un cadre paisible que le demi-elfe grandit, entourer de l’amour de ses parents et de l’amitié des autres membres de la troupe.
Dès qu’il fut en âge d’apprendre, ses parents se séparèrent son éducation. Son père lui apprit son art de la danse martial, tandis que sa mère lui apprenait tout se qu’elle savait sur la musique. Gacel apprit facilement et à l’âge de 16ans, il participait déjà aux spectacles de son père ou jouait en duos avec sa mère. Mais le Destin n’avait pas décidé d’un futur agréable pour Gacel. Peu après son 19e anniversaire, la troupe campait dans une forêt, a quelques Km de la montagne/citadelle des nains, où ils se rendaient pour un des jours de fête du calendrier nain. Comme d’habitude, la troupe se divertissait avec les bouffons qui essayait leurs nouvelles farces, le prestidigitateur ses nouveaux tours, les imitateurs leurs nouveaux costumes, les bardes leurs nouvelles histoires, etc. Mais tous bascula brutalement.
Une horde de pillards gobelins fit irruption dans la clairière, tranchant, mordant et saignant les membres de la troupe a leur portée. Quand la défense s’organisa il n’était plus qu’une dizaine. Découpant tous les gobelins sur son chemin, le père de Gacel s’approcha de lui et lui tendit une épée, avant de ne prononcer que 3 mots :
-Protège ta mère.
Et il fit volte-face, fendant le crane et tranchant les membres des gobelins, bloquant leur avancé. Comprenant que son père ne comptait pas revenir vivant, Gacel écrasa ses larmes et s’enfuit, emportant sa mère avec lui. Ils coururent pendants des heures et arrivèrent a une des portes du royaume nain.
Quand ils contèrent leur histoire ont leur offrit l’hospitalité et une escouade de soldats nain alla sur le site de l’attaque. Malheureusement, ils ne revinrent qu’avec des cadavres. Les nains, comprenant la peine de Gacel et de sa mère firent un honneur que aucun elfe n’avait jamais reçu : ils donnèrent la permission a se que les cendres de l’elfe soit dispersé a partir de leur montagne. Après les funérailles et les cendres du bucher ait été recueillit, Gacel et sa mère se postèrent sur une des falaises les plus hautes de la montagne et laissèrent les cendres se dispersés aux quatre vents. Ils vécurent pendant un temps chez les nains mais la mère de Gacel ne se remit jamais de la mort de son aimé. Elle dépérit rapidement et mourut à peine 2mois après leur arrivé. Après avoir dispersés les cendres de sa mère, le semi-elfe jura de ne plus jamais chanté en souvenir de sa mère. Peu après il quitta la communauté naine.
Son premier arrêt se fit à la clairière où ses amis et sa famille avait péris sous les armes gobelines. Les débris de leur chariot était toujours la. Il fouilla l’ancienne tente de sa famille et trouva le coffre de sa mère, où elle gardait ses plus précieux instruments. Quand il fouilla dedans il ne trouva rien. Tout avait été pris pars les gobelins. De frustration, Gacel frappa le fond du coffre et le défonça. Il découvrit dans se double-fond, deux instruments qu’il n’avait jamais vu dans les mains de sa mère. Une lyre finement ouvragé, sculpter dans un bois qu’il ne connaissait pas et décoré de fine bordure et un ocarina fabriqués en ivoire pur.
‘’Armés’’ de ces instruments, il erra de villes en village, de régions en pays, s’habituant rapidement aux étranges pouvoirs des instruments. Sans le savoir, il fut bientôt la source d’une légende malgré lui : Beaucoup connaissent la réputation du Barde Demi-elfe, refusant de chanter ou de conter, mais faisant apparaitre, à l’aide de ses instruments divins, les histoires qu’il ne peut raconter. Beaucoup de barde jaloux tentèrent de le discréditer que se soit en lançant des rumeurs malsaines a son sujet, en usurpant son identité ou encore en le défiant en duel. D’ailleurs aucun d’entre eux n’a jamais réussi à lui faire mordre la poussière sur le terrain musical. Il porte aussi avec lui une réputation de défenseurs des démunis. C’est cette réputation qui ramèneras le Destin au grand galop pour lui montrer qu’il ne la pas oublier.
Un jour Gacel arriva dans une citadelle humaine. C’était quelques semaines avant son 24e anniversaire. Alors qu’il déambulait dans les rues, il aperçut une petite auberge. Commençant à avoir un peu faim et la nuit commençant aussi à tomber, il y entra pour voir s’il pouvait gagner son logis et sa pitance à l’aide de sa musique. L’aubergiste accepta rapidement, son propre ménestrel l’avait quitté il y a peu. Sachant qu’on devait toujours gardés le meilleur pour la fin, il ne sortit pas ni sa lyre ni son ocarina, bien emballé dans son sac, mais prit plutôt une flute de pan qu’il transportait aussi. Il avait à peine commencé qu’il vit ce même aubergiste attraper violemment un jeune enfant à l’air famélique et se préparer à le frapper. Lâchant rapidement sa flute, il alla attraper brutalement le poignet de l’agresseur. Faisant preuve d’une force insoupçonnés pour sa carrure, il serra le poignet jusqu'à se que l’homme lâche l’enfant qui s’enfuit rapidement. Quand Gacel le lâcha, l’aubergiste se tourna vers le barde et lui hurla dessus.
-Mais qu’est-ce que t’as fait!? Se petit vaurien en avait profité que je l’engage au cuisine pour me voler un peu de nourriture!
-Ah oui? Vu l’allure de se garçon, j’aurais plutôt pensé que c’était vous qui oubliait de le nourrir!
L’homme qui s’occupait du comptoir s’approcha de Gacel l’air menaçant. Il sortit un long couteau de sa ceinture et le pointa vers le sang-mêlé.
-Toi le bardichon, tu t’occupe de tes oignons! Ici on s’occupe comme on veut des employés!
Pas le moins du monde impressionnés par la forte carrure de l’homme qui le menaçait, Gacel dégaina rapidement l’épée qu’il gardait caché sous son manteau et déposa la pointe sur la gorge de l’homme au couteau. Celui-ci déglutit nerveusement devant le regard de glace du barde. A cet instant, un groupe de garde, qu’un client avait été avertir, entra brusquement dans l’établissement. Jugeant rapidement la situation, 3 gardes sautèrent sur Gacel. Comprenant qu’il n’avait aucune chance de s’expliquer, il les évita facilement, en assomma un avec le pommeau de son épée et dévia une lame qui s’approchait de son flanc. Il sauta sur une table tout en continuant de repousser les lames et les mains qui se tendait vers lui, chose difficiles puisque les clients commençait a si mettre aussi et que de plus en plus de garde entrait dans l’auberge, s’accrocha a un chandelier et se propulsa au-dessus des têtes. Malheureusement, un garde lui attrapa le pied et le tira vers le sol. Même s’il perdit son épée et qu’il se battait seul contre une vingtaine d’individus, Gacel continua à se débattre et assomma beaucoup d’autres gardes avant de finir par être assommé à son tour par derrière.
Pour avoir résisté a son arrestation, menacés un citoyen, troubler l’ordre public et vraisemblablement complice d’un vol, on condamna le semi-elfe a 60 coups de fouets et aux travaux forcés a perpétuité. Il passa 1an sous les travaux difficiles et les coups gratuits des gardiens, avant que n’arrive son salut.
Un jour qui avait commencé comme tous les autres depuis 1an, les gardes emmenèrent une jeune femme dans la cellule de Gacel. Il n’y prêta pas attention, sur le moment. Pourtant, pendant sa journée il l’observa. La seule raison qui faisait qu’elle était là était surement son air rebelle, le seigneur de la région n’appréciant pas trop ce genre de personne. A la fin de la journée, le barde vit la jeune femme s’écrouler de fatigue avant de pouvoir entrer dans leur cellule. Le garde qui les surveillait en profita pour lui balancer un coup de pied dans les cotes.
-Allez! Relève-toi, on n’est pas en vacances ici!
Il allait lui donner un autre coup quand le poing de Gacel l’envoya valser dans le couloir. D’autres gardes témoins de la scène sautèrent sur l’hybride et l’emportèrent dans la salle ‘’d’interrogatoire’’, un endroit qu’il avait souvent visité cette dernière année. Quand ils le ramenèrent à sa cellule, tard dans la nuit, Les gardes le jetèrent par terre avant de refermer la grille, non sans lui avoir donné 2, 3 coups pour finir. Quand ils furent partis, la jeune femme s’accroupit a son coté et l’aida à se coucher sur sa paillasse. Elle ne passa pas par 4 chemins pour lui demander :
-Pourquoi as-tu fait sa?
Il lui lâcha un maigre sourire et un petit rire qui se transforma rapidement en grimace de douleur. C’était vrai. Pourquoi donc avait-il encore fait sa? Il réussit à s’asseoir dos au mur et la regarda dans les yeux. Elle semblait hésiter entre la colère, la pitié ou encore la gratitude. Il cracha un caillot de sang qui commençait à se former dans sa bouche et essuyait le liquide rougeâtre qui lui coulait aux commissures des lèvres avant de répondre.
-Hé bien, si tu veux la vérité, je crois bien que c’est à cause de mon père. Il m’a apprit qu’on ne frappe jamais ceux a terre ou ceux sans défenses. Vu que tu réunissais ces deux conditions je crois que je n’ai pas pu m’en empêcher.
Elle le regarda bizarrement avant de bouffer de rire. C’était à son tour de regarder la jeune femme sans comprendre. Elle lui expliqua que c’était bien la dernière réponse auquel elle se serait attendue. De toute façon elle pensait qu’elle ne passerait pas trop de temps dans cette prison. Selon elle, on allait venir la chercher bientôt. Sur ces mots énigmatiques, elle retourna se coucher, après lui avoir donné son nom : Amélia. Le lendemain, Gacel se força à se lever malgré la douleur. Sans le savoir la jeune femme venait de faire renaitre l’espoir dans le cœur du demi-elfe.
3 jours plus tard, en pleine nuit, Gacel fut réveillés par des bruits de lutte. Il se leva doucement et aperçut une silhouette penché au-dessus de la paillasse d’Amélia. Voyant le reflet d’une lame, il comprit que l’homme ne venait pas pour une visite de courtoisie. Malgré que l’homme faisait au moins 20cm de plus que lui, il lui sauta dessus, lui frappant la tête contre le mur. L’homme, étourdit, se retourna vers le barde et l’attaqua a son tour, le faisant reculer. Bientôt il se retrouva coincé contre le mur. Il ne lui restait plus qu’une solution. Il se jeta vers l’avant et bouscula l’homme de tous son maigre poids. Le colosse déséquilibrer, il tomba et cette fois, se fracassa le crane contre le sol. Amélia réveillés par les bruits de lutte, vit son défenseur se relever et se tourner vers elle avant de s’écrouler a nouveau face a elle. Elle se précipita vers lui et aperçut le manche du poignard sortant de son abdomen. Il lui adressa a nouveau un maigre sourire, avant de prononcer quelques mots.
-Merci de m’avoir réveillé, Amélia.
Avant de sombrer dans les ténèbres, il entendit Amélia appeler au secours et de nombreux pas se précipitant vers leur cellule. Il entraperçu un visage qui se penchait vers lui et senti qu’on le soulevait avant de s’évanouir pour de bon.
Quand il se réveilla, la première chose qu’il vit fut le plafond forestier des branches d’arbres. Quand il se leva il aperçut une trentaine d’hommes couchés autour de lui. Il vit Amélia assise près d’un feu avec un homme. Quand il s’approcha elle lui expliqua que elle l’était la sœur du chef d’une des plus grandes bandes de voleurs de la région et que c’était lui qui était venu la délivrer et qui l’avait sauvés.
Depuis se jour, Gacel était monté dans les échelons de la communauté brigandes jusqu'à se retrouver a la tête. (reste de l’histoire a venir).
